Les 7 erreurs que font tous les nouveaux gamers (et comment les éviter)

On est tous passés par là : tu viens d’installer ton jeu, tu te sens prêt, le café est chaud, la souris est alignée… et tout part de travers.
Entre les graphismes qui plantent, le casque qui souffle et la co qui décide de te lâcher en pleine partie classée, on s’y retrouve tous un jour.

“Bon, je relance le jeu, ça va marcher cette fois…”
“C’est pas grave, c’est la première partie d’échauffement.”
Voici les 7 erreurs les plus fréquentes chez les nouveaux joueurs — et surtout comment les éviter pour éviter de ragequit avant même d’avoir progressé.

1. Tout mettre en ultra (et faire souffrir son PC)

Tu viens d’installer ton jeu, direction les options graphiques : tout à fond, évidemment. Parce que bon, tu veux profiter du “vrai rendu”. Sauf qu’après deux minutes, ton PC fait le bruit d’un avion de chasse, ton ventilateur décolle, et ton framerate s’effondre.

“Mais j’ai un bon PC pourtant !”
“C’est bizarre, dans la vidéo YouTube ça tournait nickel…”
“T’inquiète, je vais juste baisser deux trois trucs.”
Le piège, c’est de vouloir trop en faire. Les graphismes ultra, c’est joli pour les screenshots, mais pas pour jouer tous les jours. Ajuste les options selon ton matériel. Un jeu fluide avec des graphismes moyens, c’est mille fois mieux qu’un diaporama “cinématique”.

2. Jouer avec un son mal réglé

Le son, c’est la moitié de l’expérience — surtout dans les jeux compétitifs. Pourtant, combien de fois on lance une partie sans même vérifier le mixage ? Résultat : le micro crache, la musique couvre les pas des ennemis, et personne ne comprend rien sur le vocal.

“Allô ? Vous m’entendez ? Non ? Pourtant j’ai mis le micro à fond…”
“Qui a laissé la musique du jeu à 100 %, sérieux ?”
“Oh non, j’ai encore oublié de couper le micro Discord !”
Pense à régler ton audio avant de jouer : baisse la musique d’ambiance, vérifie la balance entre effets et voix, et si ton jeu propose la spatialisation 3D, active-la. Entendre d’où vient un son, c’est souvent ce qui fait la différence entre gagner et perdre.

3. Négliger le confort et la posture

Au début, tu te dis que tu vas juste “jouer un peu”, et te voilà trois heures plus tard tordu sur une chaise bancale, les poignets douloureux et les yeux qui piquent.

“Je bouge juste un peu, c’est bon…”
“Aïe, j’ai mal au dos mais je finis la partie.”
“Pourquoi j’ai les doigts engourdis ?”
Le confort n’est pas un luxe, c’est une condition pour bien jouer. Une chaise correcte, l’écran à hauteur des yeux, des pauses régulières… tout ça influence ta performance. Et surtout, pense à t’hydrater et à bouger. Personne ne joue bien crispé, affamé et fatigué.

4. Oublier les mises à jour

C’est probablement l’erreur la plus universelle. Tu veux lancer ton jeu préféré, et là : “Mise à jour en cours, 12 Go restants.” Tu râles, tu attends, tu relances… et ton pilote graphique n’est plus à jour non plus.

“Sérieux, encore une mise à jour ?!”
“Mais hier ça marchait !”
“C’est quoi ce patch de 25 Go pour juste changer une texture ?”
Fais un petit rituel avant de jouer : vérifie les mises à jour système, pilotes, et jeux. Ça prend 2 minutes et ça t’épargne les plantages en pleine partie. Et si tu veux éviter les mauvaises surprises, laisse Steam ou Battle.net faire leurs téléchargements pendant la nuit.

5. Laisser les réglages du jeu par défaut

Les réglages de base sont faits pour “tout le monde” — donc pour personne. La sensibilité de la souris, les raccourcis ou la luminosité par défaut ne conviennent presque jamais.

“C’est quoi ce raccourci pour sauter ?!”
“Comment ils font pour tourner aussi vite ?”
“Je vais finir par casser ma souris…”
Prends 15 minutes pour personnaliser ton setup. Trouve la bonne sensibilité, configure les touches selon ton style, et ajuste le champ de vision. Ces détails ne changent pas que ton confort : ils améliorent aussi ta réactivité et ton plaisir de jeu. Et n’oublie pas de sauvegarder ton profil de réglages avant de tout perdre après une mise à jour…

6. Jouer avec une mauvaise connexion

Le lag, c’est l’ennemi juré de tout joueur. Tu tires avant ton adversaire, mais c’est toi qui meurs. Tu bouges, mais ton personnage reste figé. Et forcément, la phrase sort d’elle-même :

“C’est pas moi, c’est ma co !”
“Non mais regarde, tout le monde lag là !”
“C’est le serveur, c’est pas possible autrement.”
Le problème, c’est souvent la connexion Wi-Fi ou les applis qui tournent derrière. Si tu peux, passe sur un câble Ethernet. Sinon, coupe le streaming, ferme les téléchargements et assure-toi que personne ne regarde Netflix sur le même réseau. Un bon ping, c’est la base d’un bon jeu.

7. Oublier l’esprit d’équipe

Les jeux multijoueurs ne se gagnent pas en solo. Pourtant, on connaît tous celui qui part seul à l’autre bout de la map, ignore les objectifs et râle quand il se fait éliminer.

“Bon, on fait chacun notre truc et on verra bien ?”
“Mais pourquoi personne vient m’aider ?”
“Je pensais que t’étais derrière moi !”
L’esprit d’équipe, c’est ce qui fait la différence. Même une simple info, un “attention à gauche” ou un “je couvre” peut sauver une partie. Parle, écoute, reste calme. Personne n’aime jouer avec quelqu’un qui insulte ou rage. Le plaisir de jeu, c’est aussi une bonne ambiance dans l’équipe.

Conclusion

Être un bon joueur, ce n’est pas seulement une question de réflexes ou de matériel. C’est aussi apprendre à observer, à écouter, à se préparer et à garder la tête froide.

“Ok, cette fois je fais mieux, je sais ce que j’ai foiré.”
Ces erreurs, tout le monde les fait — même les vétérans. La différence, c’est qu’ils ont appris à les corriger. Et c’est ce qui fait passer d’un joueur frustré à un joueur confiant.
Alors, la prochaine fois que ton jeu rame, que ton casque grésille ou que ton équipe se disperse, tu sauras quoi faire. Et surtout, tu pourras sourire en te disant : “Ah, cette erreur-là, je l’ai déjà faite.”